Quelles sont les 10 tendances qui définiront l’usage des réseaux sociaux en 2020 dans le secteur de la santé ? Comment les laboratoires pharmaceutiques intégreront les codes de la communication digitale cette année ? Quels seront les formats de demain ? Réponse immédiatement !

On le voit avec l’essor des applications pour les jeunes adolescents comme TikTok, l’ascension fulgurante d’Instagram et de YouTube, la vidéo demeure la tendance incontournable des réseaux sociaux et la santé ne fait pas exception. Qu’il s’agisse de snack content (comprendre contenu rapide à picorer) ou de formats plus longs, c’est le support de diffusion par excellence.

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L’utilisation nomade d’Internet et des réseaux sociaux n’a fait qu’accroitre le besoin de penser les contenus dans un premier temps pour une consommation mobile. En déplacement, au bureau ou à la maison, à chaque moment de la journée nous sommes susceptibles de visionner un contenu sur notre smartphone.

Format initialement pensé pour les premiers iPod (contraction de iPod et Broadcast), le podcast a été boudé dans les années 2010 par les créateurs de contenus. Puis avec la démocratisation des plateformes d’écoute en ligne, type Spotify, Deezer, Apple Music, Soundcloud, il a connu un véritable essor à la fin de la décennie.


À savoir : « En 2019, on recensait 700.000 podcasts (contre 550.000 en 2018) et plus de 29 millions d’épisodes. Si on compare les podcasts au blogging, la différence est abyssale. Il y a plus de 500 millions de blogs dans le monde ! Les podcasts s’intègrent parfaitement à un mode de vie actif parce qu’on peut les consommer de manière passive ou indirecte. Une étude conduite par Edinson Research en mars 2019 a d’ailleurs montré que les Américains passent en moyenne 17 heures par semaine à écouter des podcasts et selon une étude d’Opinion Way pour Audible, 39% des Français ont déjà écouté un podcast (ce chiffre date de 2017, il a sans doute évolué depuis). Voilà donc une opportunité à ne pas manquer. En plus, les podcasts sont beaucoup moins concurrentiels que le blogging ou la vidéo. » Source : 

L’offre exorbitante de contenus vidéos sur les réseaux sociaux pousse les créateurs de contenus à se renouveler sans cesse en adaptant des codes établis à leur domaine de communication. Les challenges et les filtres pullulent auprès des jeunes sur Tiktok ou Instagram, tandis que les stories initialement réservées à un usage privé pénètrent la sphère professionnelle. Les marques utilisent ce nouvel eldorado à bon escient pour rediriger les spectateurs vers leurs contenus, en particulier sur Instagram.


Sur le fond, les vidéos pédagogiques de type tutoriel (exercice de kiné ou de respiration par exemple), recettes de cuisine adaptées à un patient souffrant d’une pathologie, le videoscribing, ou « 10 astuces sur… » rencontrent un enthousiasme grandissant auprès du grand public. La forme aussi évolue, on observe alors l’apparition de nouveaux formats vidéos mixtes mêlant vidéoillustration et motion comme ci-contre.

Aussi évidente qu’elle puisse paraître cette tendance est parfois ignorée, notamment dans la santé et peut mener à des résultats décevants sur des contenus de qualité. Elle permet, au-delà de l’adaptation du style rédactionnel à son audience, de favoriser un contenu grâce aux fonctionnalités de chaque réseau social, afin de hiérarchiser l’information.

Sur twitter le thread permet alors une réelle valorisation éditoriale et visuelle des contenus, notamment lors des « live » où à l’occasion d’une story sur un thème précis. En complément, l’épingle d’un tweet sur la page demeure un puissant levier pour la mise en valeur d’un contenu lié à une actualité saisonnière par exemple, autant sur les impressions que sur l’engagement. Attention néanmoins à ne pas en abuser et à varier régulièrement le contenu mis à la une !

Ce nouvel outil de Facebook informera également les utilisateurs des lieux où ils peuvent accéder aux soins. Précision non négligeable sur la confidentialité des données de santé : la plateforme ne partagera pas les renseignements sur la santé avec des tiers. Actuellement, l’outil est mis à la disposition des utilisateurs de Facebook aux États-Unis et devrait arriver prochainement en Europe. Les données personnelles bientôt au service de la santé ? C’est la promesse de Facebook Preventive Health

Un futur concurrent pour les services développés par les laboratoires pharmaceutiques  Pas forcément. Il pourrait s’agir d’un outil complémentaire pour des campagnes de vaccination par exemple afin de créer des rappels et de renforcer la sensibilisation.

De par l’évolution des algorithmes de chaque service, la portée organique des publications diminue et le « snack content » en est impacté : en l’absence de sponsorisation et à post équivalent, une vidéo touchera moins d’audience aujourd’hui qu’il y a quelques années. Les internautes étant exposés à un mélange subtil de contenu personnel et de marque ils sont désireux de recevoir un message personnalisé et empathique, dans lequel ils se reconnaissent, d’autant plus lorsqu’une publication traite d’une pathologie par exemple.

En réponse il est nécessaire de favoriser l’interaction avec la communauté en créant du contenu participatif qui engage véritablement l’audience : questions ouvertes, jeux, sondages, « tests de connaissance », énigmes, charades, autant de moyen de créer une logique conversationnelle grâce à des fonctionnalités natives de chaque réseau (sondage Instagram ou Facebook notamment).

Cette campagne de l’établissement français du sang joue sur les bios twitter pour sensibiliser sur le don du sang.

Nous en sommes convaincus depuis plusieurs années maintenant, les influenceurs, véritables porte-paroles de leur communauté, ne sont pas inconciliables avec le secteur de la santé. Bien au contraire, qu’ils délivrent des messages d’espoir, des témoignages touchants ou des conseils de la vie quotidienne, ils occupent désormais une place prépondérante sur les réseaux sociaux en matière de santé.

Les dirigeants du secteur santé sont de plus en plus présents et engagés sur les réseaux sociaux. Les Social CEO y prennent la parole pour valoriser et engager leurs collaborateurs, porter la voix de l’entreprise, prendre part à des causes chères à leurs yeux et soigner dans le même temps leur e-Réputation. LinkedIn et Twitter sont privilégiés dans la communication du dirigeant. 40% d’entre eux du top 30 des laboratoires pharmaceutiques y sont déjà actifs. Et l’organisation de cette prise de parole essentielle se met peu à peu en place dans les entreprises pharmaceutiques.